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Affichage des articles du avril, 2025

LA PATHÉTIQUE RECHERCHE D'EXISTENCE

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Nous avons tous constaté que depuis l'arrivée de madame Arosteguy au fauteuil de maire, les publications, flyers, plaquettes et autres imprimés ont vu le jour pour faire valoir du nébuleux. Il semblerait que ces faire-valoir - faisant valoir quoi de ce vide sidéral qu'a créé madame Arosteguy ? - existent pour laisser accroire à l'action de la maire en faveur des Biarrots. Si, si, c'est pour votre bien. Si on vous le dit, voyons... Enfin, c'est la version officielle des faits. L'autre version qui nous est proposée, officieuse celle-là, c'est que ces inutiles imprimés seraient l'occasion pour la maire de se rappeler au bon souvenir de ceux qui auraient la curiosité de feuilleter ces prospectus. Imprimer - sans jeu de mots - son visage, dans le cerveau du gentil petit électeur que certains braves gens auraient tendance à prendre pour un petit mouton tout doux. Car on ne fait pas dans la dentelle, côté communication, à la mairie de Biarritz. Allons-y a...

DES POTS PARTOUT : L'ACHARNEMENT D'UNE MUNICIPALITÉ

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Il paraît que le ridicule ne tue pas. Il paraît. Ça reste toutefois encore à prouver. Après les pots achetés en soldes chez Castorama Jardin, et placés devant l'Hôtel du Palais pour ce que nous pensions être un temps provisoire, mais qui n'ont plus quitté les lieux depuis l'été 2022... Après les pots placés en devanture de la Gare de Biarritz, et dont les végétaux semblent prendre à témoin les passants pour quémander de l'aide à en sortir... Après les pots à arbustes de la rue Mazagran et de la Place Sainte-Eugénie, mal placés sur le trottoir et dont les contenants servent de cendriers et de poubelles municipales aux passants... Après les pots disséminés ici et là dans notre ville, et qui ne peuvent compter que sur le bon Dieu, ou un miracle, pour espérer être un jour garnis de quelque espèce végétale... Après les pots à brindilles d'herbes nouvellement installés à la rue Gambetta, que l'activité nocturne du quartier fournit quotidiennement de son lot ...

CONSIDÉRATIONS SUR LA GESTION DE LA VILLE

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Il serait faire offense, à vous tous lecteurs, de ne pas élever le débat de temps à autre - qu'il s'agisse des thématiques imposées par la maire ou du quotidien biarrot - qui affleure bien trop souvent le ras des pâquerettes.  Dans cette idée, Sauvegarder Biarritz souhaite ici aborder un sujet qui pourrait paraître brumeux mais dont la clairvoyance, dont nous vous devinons être pourvus, vous permettra d'en tirer la substantifique moelle ou, si vous préférez, l'essentiel.  Tout n'a pas de prix. Et pourtant tout a un prix. Ces deux formules prononcées nous permettent d'établir la valeur particulière que l'on peut nouer entre ces deux notions de l'Argent et de son utilisation par la Ville, en l'occurrence la nôtre. La gestion d'une ville par un maire doit être celle de l'équilibriste qui a toujours en tête la saine direction des chiffres et l'audace d'entreprendre et d'avancer sur un fil tendu où la chute est une éventualité....

LA RUE DE LA CONTROVERSE

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À l'heure où la Cour Administrative d'Appel de Bordeaux contraint la Ville de Biarritz à rebaptiser la « rue de la Négresse », il est nécessaire de songer à donner un nom qui pourrait rappeler aux générations futures le débat qui a eu lieu. Dans les trois propositions que la Ville de Biarritz offre aux Biarrots, manque celle qui aurait permis de respecter la décision de justice tout en apportant un éclairage sur ce qui est tout de même une relecture - avec réécriture - de l'histoire. Sauvegarder Biarritz soumet donc une proposition de nom de rue - dont nous savons d'ores et déjà qu'il ne sera pas retenu par la ville : la « rue de la Controverse ». L’appellation de la « rue de la Controverse » permettrait de placer les deux camps sur un pied d'égalité dans le débat. Elle offrirait aussi l'occasion de faire valoir - sur un panonceau - l'histoire de l'aubergiste noire, la désignation populaire qu'elle a inspirée chez les Biarrots d'alors, ...

LE RETOUR DU CON-PLOT !

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Le week-end de Pâques et le démarrage des vacances de «Printemps» viennent de nous donner un avant-goût de ce qui nous attend pour celles d'été qui vont suivre, pendant deux mois. Entame de la place Clemenceau En effet, la maire de Biarritz - qui à l'évidence n'entend pas et surtout n'écoute pas - nous a ressorti son opération « fermeture à la circulation du centre-ville ». Entame de la rue Gambetta et de la rue Mazagran -Est-il ici nécessaire de rappeler l'exclusion que ce dispositif loufoque induit pour nombre de personnes qui éprouvent une grande difficulté à marcher ? -Que dire de tous ceux qui débarquent la fleur au fusil, avec sacs et valises, poussettes et enfants, et qui ne peuvent rapprocher leur véhicule jusqu'à destination ? -Que dire de tous ces conducteurs piégés par un plot inopportun qu'ils n'ont pas vu et qui a sévèrement amoché leur voiture ? -Que dire de ces personnes revenues avec quelque trésor du Salon des Antiquaires, mais qui...

COMMENT FAIRE MORDRE LA POUSSIÈRE À UN ADJOINT PASSÉ DANS L'OPPOSITION...

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Vous vous rappelez certainement de la démission, en février dernier, de l'adjoint « au Tourisme, aux Relations internationales et aux jumelages » Richard Tardits. Et d'un, dirions-nous ! L'adjoint-démissionnaire avait alors convié le journal Sud-Ouest pour faire part publiquement aux Biarrots de sa décision de se retirer de la majorité municipale. Cela faisait de très nombreux mois que parvenaient à Sauvegarder Biarritz des échos de ses envies de liberté, sans que cela soit suivi d'effet. Les raisons qu'il invoquait dans notre grand quotidien régional invitaient les Biarrots à comprendre son choix : des « promesses non-tenues » de madame Arosteguy, des « désillusions » sur sa non-obtention du « poste de premier adjoint sur ce mandat », son mécontentement face à la mauvaise gestion municipale, sa placardisation à l'office du tourisme, son désaccord stratégique « sur plusieurs points et notamment Aguilera » (souvenons-nous du scandale entre le BOPB et la maire...

CHAÎNE SOLIDAIRE À BIARRITZ

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Bien que Biarritz jouissait au début du siècle d'un certain faste avec une aristocratie européenne, elle n'oubliait pourtant pas qu'une partie de la France vivait dans le dénuement et la simplicité. Elle le prouve en accueillant les victimes d'un funeste coup de grisou qui allait retentir dans le cœur de tous les Français en ce temps-là et fit la couverture de toute la presse internationale. C'est en 1906 que l'Europe voit sa pire catastrophe minière de tous les temps la frapper en la commune de Billy-Montigny (Pas-de-Calais) et que l'on désignera comme la « Catastrophe de Courrières ». Des presque 1800 mineurs partis au charbon cette fatidique journée, 1099 d'entre eux ne rejoindront plus jamais l'air libre. Le malheur est grand pour ces hommes et les plus de 500 veuves et le millier d'orphelins qui se trouvent plongés dans le désarroi. Un mouvement social suit rapidement la Catastrophe et fait valoir la très grande pénibilité des mineur...

LES ŒUFS DE LA DISCORDE

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Ah Pâques ! Quelle époque agréable de l'année qui nous permet d'assister à la renaissance de la Nature, à admirer dans les vitrines les décorations de lapins, poissons, poules, poussins, et à ressortir nos paniers en osier pour la cueillette d'œufs en chocolat. Étonnamment, ce sujet inoffensif et anodin des chocolats de Pâques a été, lors du conseil municipal du 31 mars dernier, au centre d'un débat plutôt surprenant. À la délibération 21, la Ville de Biarritz indique vouloir « se rapprocher d’un sponsor fabricant de chocolat, pour la fourniture gratuite des œufs, et de matériel associé, en échange d’une visibilité pour la marque sponsor à l’occasion de cet événement. (NDLR : Pâques 2025) ». L'élu d'opposition Sébastien Carrère a souhaité faire part à l'assemblée de sa surprise à cette délibération qui semblait ne pas être de la plus grande limpidité : « Je ne savais pas que la chasse aux œufs était une sorte de sport puisqu'on comprend que l...

BIENVENUE À LR LAND

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Sous l'ère du président Nicolas Sarkozy, Jean-François Copé avait théorisé le concept de « la droite décomplexée ». Il semblerait que des années après cette doctrine soit passée en phase pratique à Biarritz. Même si les habitants n'ignorent rien de l'appartenance politique de madame Arosteguy et de plusieurs de ses adjoints au parti Les Républicains, beaucoup nous disent éprouver une gêne certaine à ce qu'au cours de son mandat de maire de tous les Biarrots, cette affiliation soit si visible. En connaissance de cette phrase, certes toute faite mais qui a le mérite de poser des bases saines «je suis maintenant l'élu de tous et pas seulement celui de ceux qui ont voté pour moi », nous, Biarrots aurions pu envisager que la maire fasse davantage preuve de discrétion dans ses allégeances partisanes. Il n'en est rien. Dont acte. Ne pas être - dans une petite ville telle que la nôtre - ni l'élu d'un camp, ni celui d'un clan, paraît judicieux, d'au...