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Affichage des articles du juillet, 2024

GRATUIT, URRIRIK, FREE, GRATIS, GRATUITO, MURYŌ, FREI, SHABDAKOSH... à Biarritz !

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Ce qui est fascinant, chez ces gens qui sont aux manettes de notre ville, c'est qu'ils trouvent toujours de quoi alimenter « Sauvegarder Biarritz ». On croit avoir tout vu et tout lu, et puis... des promeneurs biarrots nous font parvenir cette nouvelle : pour tous ceux qui auraient la maîtrise de la langue d'Aitor, point besoin de délier bourse pour stationner aux parkings de la Milady et de Marbella, que la municipalité a rendus payants voilà peu ! Après la décision très contestée par les usagers-automobilistes ne résidant pas à Biarritz mais aux alentours de notre station balnéaire et donc contraints de passer par la case horodateur avant de poser leur serviette de plage sur le sable, quelle bonne surprise ! La naïveté des Basques ayant tout de même des limites, il semble davantage plausible qu'une traduction hâtive d'une personne pratiquant l'euskara depuis à peine un mois soit en cause. Il est vrai que l'adjointe Anne Pinatel, déléguée à la cultu...

HÔTEL DU PALAIS : GRANDEURS ET VICISSITUDES

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  À la suite de l'incendie ravageur qui souffle la Villa Eugénie en 1903, le propriétaire des casinos de Biarritz, Alfred Boulant, s'unit à Messieurs Levy et Bloch, et tous trois vont engager les architectes Dourgnon et Niermans pour concevoir un nouveau bâtiment considérablement agrandi, tant en largeur qu'en hauteur. Le Palais subit tant bien que mal les conflits mondiaux : durant la première guerre mondiale, une aile sera réservée à l'accueil de blessés, tandis que pendant la deuxième guerre l'intégralité de l'hôtel sera occupée par l'armée allemande. Il va sans dire qu'à travers le temps l'Hôtel du Palais recevra les plus grandes personnalités du monde régnant, politiques, artistiques et du show-biz. Quant hier la présence d'illustres était relayée par les médias, aujourd'hui la discrétion est de rigueur. En 1956, le maire Guy Petit - politique visionnaire - sauve le Palais en rendant la Ville propriétaire du domaine, permettant ain...

«IRATY... BOISE» TOUT !

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Depuis le début de l'année, nous avons pu remarquer que des grandes manœuvres s'opéraient sur les aires de stationnement de part et d'autre de la halle d'Iraty. Et lorsque ce genre de remue-ménage intervient dans notre ville, une inquiétude nous envahit car « chat échaudé craint l'eau froide ». En effet, si de temps à autre nous aimerions pouvoir distribuer quelques bons points à notre municipalité, les occasions ne se présentent guère.   Et une fois encore, nous ne pouvons que nous émouvoir face à la défiguration du site, après avoir assisté à l'arrachage d'arbres. Depuis lors, l'annonce du projet - l'installation de panneaux photovoltaïques - n'a pas été de nature à nous réjouir, même si nul ne peut contester le principe de fabrication d'une énergie solaire.   Pourtant, les services de communication de la ville, dont la presse locale semble relayer les propos, nous prennent par la main pour nous dire ce que nous devons en penser. Tout...

COMMENT «MOTORISER»... UNE TERRASSE RUE DES HALLES ?

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À l'occasion de notre récente publication relatant les circonstances de la nouvelle éviction de Jill & Éric Naviner de leur deuxième guinguette biarrote, les conduisant à s'installer à Anglet, nous nous étions interrogés de savoir si certaines décisions prises par l'actuelle municipalité biarrote ne relevaient pas d'une totale partialité ? Depuis le début de la mandature de Madame Arosteguy, certains faits portés à notre connaissance par la rumeur locale nous ont interpellés. Par exemple, nous pensons à la disparition de l'ancien exploitant de la Station Uvale de la Grande-Plage au profit de Robert Rabagny, ami et soutien politique de la maire. Mais il en fut de même à propos de la buvette du Phare, attribuée à la belle-fille d'une de ses adjointes, au détriment de sa prédécesseure dont elle était devenue l'associée. D'autres se sont émus de l'octroi récent de la licence IV à un établissement situé en face d'un lieu de culte. Nous assis...

LA VILLA EUGÉNIE, DEMEURE DE NAPOLÉON III ET EUGÉNIE DE MONTIJO

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Il est difficile de réunir dans un même texte la Villa Eugénie et l'Hôtel du Palais. Nous évoquerons ainsi en deux parties leurs histoires respectives. Eugénie de Montijo fréquentera Biarritz dès 1838 et nous pouvons comprendre qu'une petite brise d'Espagne, mêlée à l'authenticité basque de notre village de pêcheurs, l'ait engagée à revenir sur nos terres après son mariage en 1853 avec Napoléon III.  Aussitôt séduit par notre côte escarpée, l'empereur fait construire une résidence d'été qu'il nomme Villa Eugénie, et le couple impérial restera fidèle à Biarritz jusqu'en 1868. Napoléon III et Eugénie seront un aimant pour attirer à nous toute l'aristocratie européenne et russe et seront bien plus utiles que des campagnes de communication pour drainer pendant des décennies le gotha mondial. Nous connaissons tous les circonstances de la fin du Second Empire et la terrible mort de leur unique fils qui mèneront la villa et son domaine à être...

IL FLOTTE, MANQUE DE POT, COMME UN AIR DE POTICHE SUR BIARRITZ...

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Nous nous croyons dans une fable : Perrette et les pots très laids. Décidément. Ces pots ont la cote sur notre Côte. Côté ville, ça dépote pour la disposition des pots. Au sortir des longs mois de travaux à l'Hôtel du Palais, d'aucuns pouvaient imaginer qu'un ruissellement de Beau et de Neuf viendrait se poser sur ce qui constitue l'entrée de la demeure impériale. Que nenni. Nous l'avons déjà dit : la ferronnerie servant de clôture à notre majestueux Palace est rouillée jusqu'au trognon. Seul le portail de façade a été retouché. C'est un peu comme si, en faisant le ménage chez vous, vous cachiez la poussière sous le tapis. Comme cela ne suffisait pas, juste en face de l'entrée un terre-plein a été conçu sur la chaussée pour mieux canaliser la circulation routière. Jusque-là, tout va pour le mieux. Mais imaginez-vous que depuis sa création ce terre-plein comporte une curiosité : l'espace est ceint de bordures en béton mais est vide en son cent...

QUAND À BIARRITZ L'ART EST MIS SUR UNE VOIE DE GARAGE

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Nous l'avons déploré dans notre publication du 18 juillet dernier, les événements à caractère culturel relevant d'une initiative municipale brillent par leur absence. Point d'expositions d'envergure que nos précédents maires avaient su nous offrir en été, ainsi qu'à nos visiteurs. Dès lors, c'est à se demander à quoi sert une adjointe à la Culture ? Vous avez raison, à rien ! Face à ce désert événementiel et culturel instauré par cette nouvelle municipalité, nous voici contraints de subir l'éloge de la société Indigo qui gère les stationnements souterrains de notre ville pour les fresques, réalisées chez elle et dont elle aurait été mécène... La démarche de décorer ses parkings est certes louable, mais devons-nous absolument nous pavaner ? Sérieusement, ces murs peints peuvent-ils rivaliser avec tout ce que nous aurions pu avoir à l'affiche et que nous n'avons pas ? Pourquoi ne pas s'émouvoir de tel autre commerce biarrot qui a accroché d...

LE MANDAT DES LUMIÈRES

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  Lorsque Biarritz, sous le mandat de Didier Borotra, a connu la totale réhabilitation urbanistique de son hyper centre-ville, ont été installés, parmi d'autres aménagements, de jolis spots éclairants encastrés dans le pavage. Ce balisage aussi esthétique que pratique permettait, la nuit tombée, d'avertir le distrait d'embûches rencon trées en chemin. Bien évidemment, le temps passant, un entretien régulier, tel le changement d'ampoules, se faisait nécessaire. Et jusque voilà peu, les services techniques accomplissaient leur travail, comme il se devait. Mais depuis la nouvelle municipalité, de manière insidieuse car on ne sait comment, d'abord un spot est cassé et jamais remplacé... puis deux, puis trois, puis quatre, puis, puis TOUS ! Et c'est ainsi que ces amis lumineux, mis dans l'ombre, ne nous guident plus. Leur brillance disparue, nous voilà livrés à nous-mêmes sur des sols instables aux dalles déchaussées et aux grilles d'arbres ne sachant...