HÔTEL DU PALAIS : GRANDEURS ET VICISSITUDES
À la suite de l'incendie ravageur qui souffle la Villa Eugénie en 1903, le propriétaire des casinos de Biarritz, Alfred Boulant, s'unit à Messieurs Levy et Bloch, et tous trois vont engager les architectes Dourgnon et Niermans pour concevoir un nouveau bâtiment considérablement agrandi, tant en largeur qu'en hauteur.
Le Palais subit tant bien que mal les conflits mondiaux : durant la première guerre mondiale, une aile sera réservée à l'accueil de blessés, tandis que pendant la deuxième guerre l'intégralité de l'hôtel sera occupée par l'armée allemande.
Il va sans dire qu'à travers le temps l'Hôtel du Palais recevra les plus grandes personnalités du monde régnant, politiques, artistiques et du show-biz. Quant hier la présence d'illustres était relayée par les médias, aujourd'hui la discrétion est de rigueur.
En 1956, le maire Guy Petit - politique visionnaire - sauve le Palais en rendant la Ville propriétaire du domaine, permettant ainsi à l'établissement d'échapper aux deux destins dévolus aux autres hôtels de prestige de Biarritz : la vente en résidence privée ou la démolition.
Ce site d'exception servira de cadre à de nombreux films français, en passant de «Stavisky» à «La Banquière» ou, plus près de nous, «Hors de Prix».
Seul détenteur de l'appellation «Palace» sur la Côte Atlantique depuis 2016, cet hôtel permet à Biarritz et au Pays Basque de rayonner dans le monde entier et de renouer ainsi avec sa vocation première d'ouverture au monde.
En 2019, à l'occasion du prestigieux G7 en présence des chefs d'états Macron, Trump, Johnson, Merkel, Conte, Abe et Trudeau, ce site grandiose contribua à faire vivre à notre ville le plus grand événement de son histoire. Sous un ciel magnifique, la presse internationale permit au monde entier de découvrir notre merveilleux paysage biarrot.