LE MANDAT DES LUMIÈRES

 

Lorsque Biarritz, sous le mandat de Didier Borotra, a connu la totale réhabilitation urbanistique de son hyper centre-ville, ont été installés, parmi d'autres aménagements, de jolis spots éclairants encastrés dans le pavage.



Ce balisage aussi esthétique que pratique permettait, la nuit tombée, d'avertir le distrait d'embûches rencontrées en chemin.

Bien évidemment, le temps passant, un entretien régulier, tel le changement d'ampoules, se faisait nécessaire. Et jusque voilà peu, les services techniques accomplissaient leur travail, comme il se devait.






Mais depuis la nouvelle municipalité, de manière insidieuse car on ne sait comment, d'abord un spot est cassé et jamais remplacé... puis deux, puis trois, puis quatre, puis, puis TOUS !


Et c'est ainsi que ces amis lumineux, mis dans l'ombre, ne nous guident plus. Leur brillance disparue, nous voilà livrés à nous-mêmes sur des sols instables aux dalles déchaussées et aux grilles d'arbres ne sachant plus où se caler.

Bien entendu, ce constat n'aura pas frappé ceux qui occupent une fonction d'élus municipaux en lien avec la «mobilité», le «handicap», l'«inclusion», et la «prévention des risques» ou encore la «voirie». Non, ils n'ont rien vu. Pas très surprenant car ils ne vivent pas au pouls de leur ville. Il ne la hument pas. Seraient-ils à des années-lumière des préoccupations des Biarrots ? Comment peuvent-ils laisser mourir une si belle initiative indispensable aux marcheurs nocturnes ?

L'on ne sait si, en mairie, la lumière est bien présente à tous les étages mais une chose est sûre : en rez-de-trottoir, elle ne l'est pas.

Il est vrai qu'une certaine logique s'opère quand on sait que la municipalité, avec l'incertaine argutie d'économie budgétaire (alors qu'elle est dépensière par ailleurs !), a éteint les réverbères dans les quartiers résidentiels, faisant fi de l'insécurité - ressentie ou réelle - vécue par les riverains. Durant cette même période hivernale, le centre-ville voyait en certains points stratégiques, tels la place Clemenceau ou encore la place Bellevue, l'éclairage public tout bonnement éteint. Les Biarrots seraient-ils donc des sous-citoyens envers qui le devoir municipal n'est pas à accomplir ?

L'effet désastreux d'un aménagement urbain obsolète offert aux yeux des passants n'est pas à la hauteur d'une ville - et nous ne cesserons de le dire - qui se dit «Impériale».

Comment tenter de vendre un Palace à l'international quand une municipalité ne sait même pas entretenir l'existant ?

Comment les célébrités, le bling-bling et les paillettes dorées, si prisées par la maire Arosteguy, peuvent-ils nous prendre au sérieux dans ce décor bancal ?

Comment justifier le prix de l'immobilier au mètre carré quand tout est laissé à l'abandon ?

Comment rivaliser dans le marché si concurrentiel des congrès et salons ?

Et les Biarrots ayant des problèmes de mobilité et pour qui une simple sortie devient le parcours de gymkhana ?

Que la lumière soit faite sur ces questions qui ne trouvent pas réponse.




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