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Affichage des articles du mai, 2024

ARRÊTE TON CINÉMA !

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Silence, on tourne ! Enfin, c'est surtout nous qui tournons. Les malheureux automobilistes qui ont eu la bonne idée de vouloir entrer dans le centre-ville de Biarritz, du 27 au 30 mai, se sont retrouvés pris au piège dans une cage de hamster, tournant et retournant, sans possibilité d'entrer dans leur ville. Au lieu de s'être vu offrir des voies de déviations avec indications, l'automobiliste aura été abandonné devant des barrières empêchant l'accès à des artères centrales, face à des employés de la production faisant les plantons, incapables de dire quelle route alternative emprunter. Les observateurs ont pu d'ailleurs constater le peu d'amabilité de ces surveillants qui ont fait peu de cas des obligations de personnes devant obligatoirement passer par ces axes, pour raison professionnelle ou personnelle (accès à leurs garages). Quant aux touristes perdus au volant de leur voiture, le GPS étant dévié, seul le hasard d'emprunter la bonne route leur...

POTELET TRÈS LAID, BALISETTE TRÈS LAIDE...

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Ils ont fleuri partout. Ils sont là où vous vous y attendez le moins. Dans cette rue si tranquille... tiens, en voilà six. Sur ce grand axe, ils sont une dizaine. Devant l'école hôtelière, c'est une épidémie ! ls ont sévi partout. Plus rien n'arrête leur prolifération, à croire qu'ils sont distribués gratuitement à la ville de Biarritz par leur fabricant. Vous les aurez peut-être reconnus, nous parlons ici des balisettes en plastique vert ou blanc.. Car l'automobiliste biarrot ou le visiteur occasionnel doit être considéré par nos édiles comme un esprit très bêta pour être guidé par ces immondes potelets, censés canaliser le chemin à prendre. Même sans eux, chacun aura très bien compris où passer, d'autant que cela fait plus de cent ans qu'un véhicule emprunte cette voie, et sans accident. Si l'installation de beaux et robustes potelets métalliques sur nos places et le long de nos trottoirs permet d'offrir plus de sécurité et de sérénité ...

TOUR DE LA HAILLE OU TOUR AUX SIGNAUX

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Ce vestige, qui se trouvait au Plateau de l'Atalaye, n'était autre qu'une partie d'un fort anglais construit au Moyen-âge. Son usage par les marins était de la première importance car elle permettait aux hommes en mer de repérer nos côtes, même après l'installation du phare en 1831. Souvenons-nous que les instruments à disposition des marins étaient, en ces temps anciens, bien rudimentaires si bien que les signaux envoyés par d'anciens marins, restés à terre et connaissant à la fois la mer et les tempêtes, étaient indispensables aux pêcheurs. Ces quelques pierres avaient subsisté jusqu'aux années 40, mais durant l'Occupation l'armée allemande allait détruire ces derniers vestiges.

LES BANS ONT LEVÉ LE SIÈGE ! ÇA L'AFFICHE MAL !

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À Biarritz, nous vivons notre ville plutôt comme une communauté. C'est d'ailleurs pour cela que nombre de Biarrots sont attachés tout autant à la préservation de son histoire, de ses spécificités, qu'à la manière de concevoir et de construire son avenir. Nous voyons chaque jour, hélas, des figures biarrotes s'en aller et, fort heureusement, d'autres naître, grandir, se marier ou vivre en ménage et avoir des enfants à leur tour. C'est l'agrément d'une ville de petite taille comme la nôtre, si l'on s'intéresse au patrimoine humain avec son panel de variétés de genres qui nous assure un peu de fantaisie. Et nous, Biarrots, sommes très attachés à la continuité d'une sociologie biarrote disparate, mais qui a toujours su vivre en harmonie. Dans le prolongement de ce qui précède, nous venons dire notre grande surprise de constater, depuis de longs mois, la disparition de la publication des bans des mariages célébrés dans notre ville.   Il é...

HÔTEL MIRAMAR

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  Dès son inauguration en 1927, l'Hôtel Miramar sera contesté par des personnalités locales qui dénoncent sa présence massive sur un site naturel car, ne pouvant s'étendre en largeur faute de terrain, il sera bâti en hauteur sur huit étages.  Rapidement devenu le lieu où il faut se montrer pendant les années folles, aristocrates, acteurs, artistes et originaux se retrouvent dans le prolongement de l'hôtel, sur la plage, et nous verrons ici les premiers maillots de bain dévoilant plus qu'ils ne cachent.   Avec la participation de quelques Biarrots, la cinéaste Michelle Dubosc y tournera avant sa démolition, en 1977, un film expérimental « Regards » qui remportera le Prix Spécial d'Antenne 2. Ce sont là les rares clichés qui subsistent de l'intérieur de l'hôtel. Après son succès rencontré à Quiberon, Louison Bobet initiera, en lieu et place, un établissement à l'architecture «seventies» où se regroupent un hôtel et une thalassothérapie.

LA PALME D'OR SE DÉLOCALISE À BIARRITZ

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  Sommes-nous à Marrakech ou bien à Rabat ? Ne serait-ce pas Agadir ? Ou alors Casablanca ? Et bien non, nous sommes à Biarritz ! Le Jardin Public situé en centre-ville est la dernière victime de la frénésie palmière qui s'est emparée de la municipalité en place. Nous avions évoqué dans nos colonnes l'invraisemblable et récente installation de hauts palmiers au rond-point de l'Europe. Cela continue. Si le Jardin Public se trouve dans un réel manque de rénovation paysagère, d'aménagement d'un nouveau revêtement de sol, d'équipement d'un espace de jeux pour enfants, ainsi que d'une augmentation de bancs publics, tout ce qui précède doit obligatoirement faire l'objet d'une étude par des professionnels. Ici, tout ajout botanique doit être planté en parfaite harmonie et adéquation avec l'existant, dans le respect des Anciens qui ont conçu le Jardin et au service de l'écosystème de notre région. C'est le fruit d'un long tra...

VILLA BEGOÑA

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  Bâtie en 1909 sur ce qui constituait le domaine Impérial, cette demeure, telle une proue de navire, semble jaillir de la roche pour nous offrir ses murs épais. Œuvre de l'architecte Walter-André Destailleur - dont l'impératrice Eugénie promeut le talent - et demeure de la fantasque Marguerite Chaslon-Roussel, la villa connaîtra un curieux destin. Elle sera achetée en 1917 par l'industriel nationaliste basque Ramón de la Sota, qui la baptise « Begoña », du nom de sa fille. Ce dernier n'occupera pas la villa qui est régulièrement louée au financier belge Alfred Loewenstein. C'est ainsi que cette troisième fortune mondiale, après Henry Ford et John Davison Rockefeller, décide de s'en porter acquéreur en 1926. Amoureux de Biarritz, il s'implique activement dans l'activité économique de la ville et devient propriétaire du mystérieux Pavillon Royal. Mort accidentellement en 1928 après une chute de 1.200 mètres dans la Manche, seulement quelques jo...

«L'IMPORTANT, C'EST DE PARTICIPER»... MAIS À QUEL PRIX ?

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Nous nous demandions où passait l'argent des Biarrots. Nous avons eu une partie de réponse quand nous a été transmis le feuillet de huit pages distribué à l'occasion du passage de la flamme olympique en côte basque, le 20 mai prochain. Pour participer à la ferveur olympique qui traverse l'Hexagone, est éditée une revue en commun des villes Biarritz et Anglet dont la « création de maquette et mise en page » est l'œuvre de l'agence bordelaise de communication «page publique». Cette société est aussi en contrat avec la ville de Biarritz pour la réalisation du bulletin municipal « Biarritz Magazine ». La ville d'Anglet, elle, publie un bulletin municipal «Anglet Magazine» dont la maquette est de «SIGN», et la mise en page de Pierre Ferrand. Nous comprenons donc que la confection de ce document olympique est biarrote et non angloye. La couverture est par ailleurs annonciatrice de ce qui suit car on y relève l'inscription « Création : direction de la commu...

BIARRITZ, CITÉ TERRASSÉE

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Nous vous avons fait part, dans notre publication d'hier, de la crainte partagée par nombre de Biarrots demeurant au centre-ville, de subir davantage de nuisances sonores nocturnes à la veille de la saison estivale. Permettez-nous d'évoquer les terrasses qui fleurissent à cette même période et qui sont aussi sources d'autres désagréments pour les riverains certes, mais pas seulement. Si ces espaces de détente et de convivialité sont appréciés aux beaux jours, une réglementation de l'espace public qu'elles occupent semble nécessaire. Car en fait d'une occupation cadrée il s'agit trop systématiquement d'un envahissement du territoire et de comportements débridés. Il va de soi que les gérants de ces espaces ont à cœur d'optimiser leur activité en obtenant une rentabilité maximale. Nous ne pouvons donc accabler ces professionnels de faire des demandes d'extensions de terrasse. Par contre, le rôle d'une municipalité est de se placer en arbit...

TRANQUILLITÉ PUBLIQUE : UNE VILLE EN «CHUT» LIBRE

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Les riverains du centre-ville voient poindre, en même temps que les beaux jours, les tapages nocturnes. Car qui peut imaginer, en déambulant dans la journée au cœur de notre ville, que le soir venu des nuisances sonores deviennent le cauchemar des habitants alentour ? Les établissements recevant du public, tels les bars, cafés, brasseries ou restaurants, doivent respecter des seuils d'intensité sonore. Pourtant, nombreux sont ceux qui s'affranchissent de la loi et ne craignent pas d'imposer aux occupants des appartements voisins de la musique à fort rythme, leur déniant le droit au sommeil. À Biarritz, la municipalité prévient que les cafetiers qui ne respectent pas un niveau sonore décent à leurs clients peuvent se voir condamner à des amendes allant jusqu'à 450 euros, et une semaine de fermeture de terrasse. Mais ce ne sont pas les clients qu'il faut protéger, car ils peuvent toujours quitter le lieu jugé trop bruyant ! L'enfer c'est pour les habitants...