D'UNE SIMPLE PARCELLE À UN JARDIN EXTRAORDINAIRE
En l'absence de toute raison, l'exécutif municipal de Biarritz s'entête à ne pas préserver en centre-ville un poumon vert, indispensable à la santé de tous.
Maintes et maintes fois répété, nous réitérons ce questionnement : comment peut-on, à notre époque, ne pas donner suite à la demande des Biarrots soucieux du sauvetage de ces platanes centenaires ?
C'est incompréhensible !
Il semblerait, dans cette affaire comme dans bien d'autres, que la maire opère un bras de fer entre ce que la population locale souhaite, ce que le bon sens conseille, et ce que son impérieuse volonté dicte.
Là où les habitants, les conseillers municipaux d'opposition et Sauvegarder Biarritz convoquent le discernement de cette «décideuse», ces trois groupes ne suscitent chez la maire que opiniâtreté et acharnement.
Face à cette inébranlable détermination, Sauvegarder Biarritz a souhaité démontrer qu'un espace, qui n'appelle qu'à la détente, à la conversation et à la socialisation, peut être transformé en un jardin merveilleux pour tous.
Nous avons créé un projet de jardin qui regroupe plusieurs points d'intérêt et s'adresse à toutes les générations ; nous vous soumettons notre plan avec les détails d'aménagement.
Ce jardin pourrait s'appeler le «Square du couple impérial» et servir d'hommage à Napoléon III et Eugénie de Montijo qui ont marqué de leur sceau et imaginé le Biarritz moderne.
En son cœur, une sculpture représentant l'empereur et l'impératrice viendraient donner le ton et le charme de l'ancien à l'ensemble.
Bancs - avec ombrières intégrées - et chaises en fonte et en bois dont la qualité indiquerait la durabilité, arbustes, buissons et plantes pour que nos oiseaux biarrots puissent se reposer, arceaux à vélo, balançoires pour enfants, grande boîte à livres, WC publics : tout ceci s'intégrant tout autour de nos remarquables platanes.
Là où madame Arosteguy ne voit qu'un «parking goudronné», nous ne voyons que des arbres et un devenir verdoyant.
Là où madame Arosteguy n'envisage que de supposées difficultés et des problèmes insurmontables, nous ne voyons qu'un projet qui réunit dans un élan joyeux la préservation d'arbres centenaires, la création d'un espace vert pour notre faune, la dépollution naturelle dans un secteur qui en a bien besoin, une désimperméabilisation du sol et une aire de sociabilité intergénérationnelle.
Question de vision, sans doute. Charles Trenet nous dirait qu'«il suffit pour ça d'un peu d'imagination»...
La réalisation de ce projet ne servirait que l'intérêt général. Mais il est vrai que depuis l'arrivée au pouvoir en 2020 de cette majorité, ce concept «d'intérêt général» semble s'être égaré dans les flots de notre océan.
Cette promesse d'un jardin extraordinaire ne serait-elle pas une invitation à renouer avec l'intérêt général ?