DE L'UTILISATION DU VÉLO DANS BIARRITZ
De tous temps les vélocipèdes ont existé à Biarritz. Avouons tout de même que leur nombre a considérablement augmenté depuis l'avènement du vélo électrique.
Le relief naturel biarrot étant ce qu'il est et nos mollets ce qu'ils sont, l'aide électrique a été bienvenue pour ceux qui n'ont pas les qualités de grimpeur d'un Bobet ou d'un Indurain.
Tentés par ses vertus écologiques et économiques, son action bienfaitrice pour la santé, sa rapidité de déplacement et la possibilité de stationner aisément et gratuitement, ce mode transport emporte l'adhésion de beaucoup d'entre nous et c'est tant mieux.
Dans une ville - Biarritz - dont la densification urbanistique ne permet pas toujours la création de pistes cyclables dédiées et donc sécurisées, il est important pour tous de se respecter les uns les autres. Ce n'est pas toujours le cas.
Tant il semble que parfois aussi bien l'automobiliste que le cycliste que le trottinettiste que le piéton se croient maître de l'espace public, il est important de réaffirmer quelques règles élémentaires :
-Dans le cas de l'existence d'une piste cyclable, le cycliste doit obligatoirement l'emprunter.
-Les feux de signalisations doivent être rigoureusement respectés par les cyclistes.
-Il est interdit aux cyclistes de porter à l'oreille écouteurs, oreillettes et casque audio ainsi que l'utilisation du téléphone portable.
-Le casque est obligatoire jusqu'à l'âge de 12 ans. Il est fortement recommandé pour les adultes.
-Dans les zones de rencontre, les cyclistes doivent rouler à 20km/h et respecter la priorité des piétons.
-Autorisation de circulation, à double sens, pour les cyclistes dans les zones 30, les aires piétonnes et les zones de rencontre.
-Interdiction formelle de rouler sur les trottoirs sauf pour les enfants de moins de huit ans roulant à allure raisonnable et sans gêner les piétons.
-Autorisation pour le cycliste de rouler, au pas, dans une aire piétonne.
Ces deux derniers - interdit et autorisation - semblent contradictoires mais c'est ainsi.
Est-ce pour cette raison qui peut amener à une confusion ou par esprit de rébellion qu'il est de plus en plus fréquent que piétons, cyclistes et trottinettistes se catapultent sur les trottoirs biarrots ?
Face à un phénomène qui ne cesse de s'amplifier et au danger potentiel que cela peut procurer à ces trois catégories, une campagne de prévention par la pédagogie, sur le terrain, est à envisager.
L'électrification du vélo et de la trottinette ayant pris de l'ampleur, leurs usagers ont peut-être tendance à oublier la capacité de vitesse de ces deux engins et donc leur aptitude à heurter et blesser autrui.
Les conséquences peuvent être terribles et méritent notre attention.
Avec 45% de seniors dans la population biarrote, il est important que nous prenions tous conscience que la probabilité qu'une personne âgée soit blessée est ici plus élevée qu'ailleurs. Toutes les blessures ne comportent pas les mêmes répercussions sur une victime de 30 ans ou de 90 ans.
Pour la sécurité de tous, soyons donc raisonnables et ne roulons plus sur nos trottoirs biarrots, en centre-ville et dans les quartiers !