UNE ODE À BIARRITZ

Cette poésie anonyme du XIXème siècle - un brin enfantin, kitsch et désuet - est une ode à Biarritz. Pouvions-nous résister à vous en donner lecture ?

Biarritz, Biarritz, quelle merveille !

Il n'est pas de ville pareille,

C'est un bijou, c'est un joyau ;

Tout le monde l'aime et l'admire,

Et sans se tromper l'on peut dire :

C'est la reine des ville d'eau !


Que de beautés ! que de richesses !

Que de villas enchanteresses !

Quels hôtels ! quel luxe élégant !

C'est une perle, je vous jure,

C'est Paris en miniature

Eclos au bord de l'Océan.

Et sa plage, sa grande plage

Où le flot puissant et sauvage

Vient expirer en gémissant ;

Allez, quand le soleil décline,

Respirer la brise marine :

C'est un spectacle ravissant.


Des enfants à la tête blonde

En jouant s'approchent de l'onde

Qui glisse sous leurs petits pieds ;

Parfois, quand la vague plaintive

Brusquement inonde la rive,

Ils en sont tout émerveillés.


On voit les baigneurs, les baigneuses

Sous les vagues capricieuses

Disparaitre en poussant des cris ;

D'autres, jeunes enfants timides,

Craignant les vagues trop rapides

Restent sur le bord tout transis.


En face, la mer magnifique,

Décor superbe et féerique,

Digne d'un aussi bon séjour ;

Pour moi la mer est une reine,

Une orgueilleuse souveraine

Que je contemple avec amour.


Parfois, on voit sur l'onde amère

Une barque blanche et légère,

Qui glisse au large sur les flots ;

Qui est est donc celui qui la guide ?

C'est un vaillant, un intrépide,

C'est un pêcheur, c'est un héros !


Biarritz, Biarritz, quelle merveille !

Il n'est pas de ville pareille,

Les frimas y sont inconnus ;

Ailleurs, c'est la neige et le givre,

Mais à Biarritz il fait bon vivre

Quand la bourse est pleine d'écus.


Biarritz, Biarritz, quelle merveille !

Il n'est pas de ville pareille :

Chaque jour un nouveau fleuron

Vient s'ajouter à sa couronne,

Comme une étoile elle rayonne,

Tout l'univers connait son nom.


Biarritz, Biarritz, quelle merveille !

Il n'est pas de ville pareille.

C'est un bijou, c'est un joyau ;

Tout le monde l'aime et l'admire

Et sans se tromper, l'on peut dire :

C'est la reine des ville d'eau !

Posts les plus consultés de ce blog

LES NOUVEAUX BANCS PUBLICS DANS NOTRE VILLE : L'APOTHÉOSE DU MAUVAIS GOÛT 

ABSENCE DE LA PELOTE AUX JEUX OLYMPIQUES : FALTA !

LA THÈSE DE LA PRIME AU SORTANT ?