VOUS AVEZ LE CAFARD ?
Quand on sait que celle qui jadis fut directrice de communication remplit désormais la fonction de l'ex-chef de cabinet, il faut davantage s'attendre à une communication effrénée plutôt qu'à la résolution des nombreux problèmes vécus par les Biarrots.
Si bien que dans la suite du dispositif «Allo Madame le maire», assorti de véhicules - électriques, cela va de soi ! - et logotés, nous assistons à un saupoudrage permanent de poudre de perlimpinpin. Ah des mots et des formules, ils ne sont pas en peine d'en déverser à la mairie de Biarritz. La maire, elle, reprend volontiers tous ces poncifs du langage parmi lesquels la novlangue s'est immiscée. Toujours avec un ton péremptoire vous l'entendrez décrire, avec une auto-satisfaction inégalée et injustifiée, son prétendu bilan depuis son arrivée au fauteuil de maire. Peut-elle vraiment se flatter d'un bilan invisible ?
Car ces gargarismes ne résolvent pas les difficultés des Biarrots, qui sont nombreuses et s'accumulent.
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| Intérieur d'un appartement à Biarritz |
L'une d'elles concerne la cohabitation avec les cafards qu'endurent de nombreux résidents de notre ville, dans divers quartiers. Sauvegarder Biarritz avait déjà publié un texte sur le sujet mais à l'évidence la ville se désintéresse de la question, alors même que des plaintes lui ont été formulées.
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| Piège installée sur une toiture à Biarritz |
Nous braquons tout particulièrement notre spot sur de malheureux habitants de la rue Joffre (voir photo) qui vivent l'enfer. Parmi eux, une dame âgée qui ne dort plus la nuit, trop préoccupée à traquer les indésirables blattes, car nous le savons, elles se cachent le jour et s'activent la nuit et rien ne les empêche de grimper sur votre lit...
À titre personnel, nous avons nous-mêmes, au sein de notre rédaction, eu à subir la présence de cafards dans un appartement du centre-ville. La cause : la grande proximité de plusieurs restaurants et le défaut d'entretien de leurs déchets. Car ces insectes sont attirés par les ordures ménagères ou les restes alimentaires, la graisse et le gras, les sucreries, etc... et parviennent chez vous par les canalisations, entrant par les éviers des cuisines ou les lavabos des salles-de-bain. Si bien que la ville se doit de surveiller scrupuleusement que l'entretien des égouts a bien été pratiqué par les services de la Communauté d’Agglomération Pays Basque (CAPB). Et il est inacceptable et désinvolte de rétorquer aux plaignants qui déplorent d'endurer des cafards dans leur logis : «nous n'intervenons pas dans l'espace privé !». Ponce Pilate n'aurait pas mieux dit !
D'autant plus qu'au-delà du dégoût que procure leur simple vision, les cafards sont porteurs de bactéries et de microbes et peuvent donner lieu à des troubles respiratoires. Les écraser pour vite s'en débarrasser n'est pas une bonne idée car cela contribue à une dispersion d'œufs qui ne feront que démultiplier le problème. Pourtant, une fois qu'ils sont entrés chez vous, il est bien difficile de les éradiquer.
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| Un cafard vivant se promenant sur la place Clemenceau pendant la braderie. |
D'autres quartiers de Biarritz, y compris le centre-ville (voir photo prise place Clemenceau pendant la braderie) ont à souffrir de l'absence d'hygiène... dans l'indifférence de la mairie, à en juger par les témoignages de doléances que nous recevons. Et les manquements de la ville conduisent à la prolifération de ces nuisibles.
Comment, dès lors, expliquer cette inaction de nos édiles municipaux ? Comment peut-on afficher aussi peu de compassion ? Où sont-ils ? Allo ? Allo ? Ils sont probablement trop occupés ! Sans doute à préparer une campagne de communication de plus sur des rendez-vous avec les citoyens Biarrots pour nous convaincre qu'ils sont à notre écoute... Mais on a tous bien compris qu'il n'y a pire sourd que celui qui ne veut pas entendre...
