LE JARDIN PUBLIC ou SQUARE PIERRE FORSANS

 

Ce formidable poumon vert, situé en centre-ville, est né bien avant la mode écologiste sous l'impulsion de Henry O'Shea - élu, responsable d'association et amoureux de sa ville, Biarritz. Avait-il en mémoire Londres et ses merveilleux 3000 parcs, jardins et squares ?

S'il fut un sujet de polémique lors de sa création en 1904, qui peut imaginer le Biarritz d'aujourd'hui sans cette perspective ?

Hélas, les arbres y sont de nos jours bien clairsemés, sa composition végétale anarchique, et les bancs sans ombre peinent à attirer les promeneurs. De quoi faire oublier que le jardin fut un temps un lieu de convivialité où, chaque semaine, le kiosque réunissait musiciens et amateurs.


De récentes installations de palmiers plantés en alignement de la Gare du Midi, juste avant la deuxième édition du Festival de cinéma «Nouvelles Vagues», ont suscité la polémique car tant l'espèce non-endémique du Pays Basque que la disharmonie flagrante avec les arbres déjà présents dans ce jardin ont pu interroger les Biarrots sur la pertinence de ce choix.

 

Les allées, pour certaines goudronnées, pour d'autres recouvertes de gravillons, rendent la promenade très peu esthétique et bien peu commode.

 

Ce jardin, ceint de voitures, aurait pu abriter en son sous-sol un parking de grand capacité, ce qui aurait permis la suppression des véhicules en surface. Cette occasion manquée est regrettable car il nous est allègrement répété que la Loi Littoral ne permettrait plus cet aménagement. Sauvegarder Biarritz reste très dubitatif sur cette supposée impossibilité et ne peut envisager que les Autorités préfèrent la vision de dizaines et de dizaines de véhicules stationnés, à un retour végétalisé et arboré du site. C'est une oasis manquée. Ne vient-on pas d'assister, à Saint-Jean-de-Luz, à la création d'un parking en bordure du port ? Alors, dans ce cas-ci, qu'en est-il de la Loi Littoral ?

Nous osons croire à la renaissance de ce site, qu'il se pare à nouveau de végétation afin qu'il redevienne un havre de repos et un lieu d'événements, espérant que l'abandon dont il est aujourd’hui victime, ne cache pas des intentions malignes. Nous y veillons.

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