AFFAIRE DUBOIS : PÉTARD MOUILLÉ OU BOMBE À RETARDEMENT ?
À n'en pas douter, notre Biarritz Olympique n'a pas de chance.
D'aucuns disent que la déveine a bon dos et qu'il convient de regarder en direction de la municipalité, faisant plutôt leur, l'adage «comme on fait son lit on se couche !» ou «qui sème le vent récolte la tempête».
Car après les promesses de la candidate Arosteguy, ravalées sitôt qu'elle a été élue maire grâce aux voix des supporters du club de rugby centenaire, nous assistons à une succession peu ordinaire de manigances, de déconvenues et de rebondissements.
D'où vient donc cette malédiction ? Qui a le mauvais œil ? Qui porte la guigne ?
Est-il utile de rappeler que lors du mandat de Didier Borotra le club biarrot fut Champion de France ?
Il est remarquable en effet, depuis que Madame Arosteguy a pris les rênes de la ville avec force déclarations d'amour pour le club rouge & blanc et engagements pour le porter au pinacle, que tout s'est mis à marcher de travers et que la descente aux enfers fut évitée in extremis voilà peu.
Notre petite ville avait pourtant eu l'aubaine incroyable de compter sur le soutien financier de la famille Gave laquelle, aidée par Jean-Baptiste Aldigé nommé président du club, affirme son ambition de faire remonter l'équipe au Top 14. Cet objectif ambitieux sera atteint sous la mandature du précédent maire Michel Veunac !
Mais au lieu de félicitations et de marques de reconnaissance, le président Aldigé aura été malmené - c'est un euphémisme - dès la nouvelle municipalité désormais en place et qui pourtant l'avait naguère choyé pendant les élections, au point de n'avoir plus qu'une solution, celle de partir, comme l'avaient déjà fait et le font encore d'autres protagonistes, dans des univers différents.
Mais ne pouvant pas être la maire qui aura tué le BO, Madame Arosteguy dut trouver dare-dare un relais, au risque sinon de voir l'A2r prononcer la relégation du club.
Grâce à un montage aussi clair qu'une purée de pois, dénommé fiducie, le club a pu jouir de son maintien et a hérité d'un président du directoire du BOPB en la personne de Monsieur Arnaud Dubois.
Si les circonstances de la formation hétéroclite du groupe des nouveaux repreneurs du club laissent planer un mystère certain, nombre d'entre eux ayant surgi comme sortis d'un cheval de Troie, nous voulons tous croire à la réussite de notre club chéri dont notre réputation et notre fierté de Biarrots dépendent.
Or plusieurs supports de presse se font l'écho d'une information selon laquelle notre «sauveur» serait convoqué devant le tribunal de Limoges le 23 mai 2025. Cet ancien avocat limougeaud serait mis en cause par la société privée Red Fort Capital Inc, pour des faits d'escroquerie et d'association de malfaiteurs.
Avec deux autres compères, il lui serait reproché des faits commis entre 2018 et 2019, avec «complicité de faux», «usage d'une attestation ou d'un certificat inexact», «escroquerie» et «recel de bien obtenu à l'aide d'une escroquerie», plus précisément d'avoir «rédigé de faux documents, y compris des fausses factures».
Les victimes revendiqueraient un préjudice de plusieurs centaines de milliers d’euros.
Espérons qu'il ne s'agisse que d'une procédure injustifiée, voire abusive, à l'encontre de Monsieur Dubois.
Il serait tout de même fâcheux que le BOPB ait à subir les conséquences de ce qui pourrait in fine se révéler un mauvais choix, alors que le club aurait pu poursuivre honorablement son histoire d'une équipe de rugby mieux que respectable avec ses précédents dirigeants.
La saison n'avait pourtant pas mal commencé mais la poisse semble ne pas vouloir s'éloigner d'Aguiléra...