INDIGNATION

La sidération, provoquée chez la population biarrote à l'annonce de la disparition de l'ancien maire Didier Borotra, a laissé place à l'indignation.

De nombreux Biarrots nous ont en effet interpellés, émus de constater que les drapeaux n'avaient pas été mis en berne en façade de la mairie biarrote.

En effet !

Nous avons alors pris contact avec l'hôtel de ville et après quelques hésitations de notre interlocutrice il nous a été indiqué que «cela ne faisait pas partie du protocole» (sic).

Mais à Sauvegarder Biarritz, nous nous souvenons que, lors d'une disparition tragique d'une autre personnalité, la mairie avait réagi avec son cœur, faisant fi de prétendues règles officielles, et avait arboré une photographie du disparu à son balcon. Elle avait sans aucun doute bien fait.

Quant au protocole, qu'en est-il ? Existe-t-il un texte réglementaire pour la mise en berne des drapeaux ?

Eh bien non ! Elle n’est réglementée par aucun autre texte que le décret du 13 septembre 1989 , titre VI sections 2 articles 47 à savoir que «lors du décès du Président de la République, les drapeaux et étendards des armées prennent le deuil ; les bâtiments de la flotte mettent leurs pavillons en berne». Si bien qu'il appartient à chaque maire de décider de ce qu'il doit faire, en son âme et conscience.

Au décès de Gérard Collomb, la ville de Lyon avait immédiatement mis les drapeaux en berne dans toutes ses mairies pour saluer la mémoire de son ancien maire. Le cercueil avait même été exposé à l'hôtel de ville avant les funérailles.

Pressé par ses lecteurs, Sauvegarder Biarritz a renouvelé son appel en mairie pour vérifier si finalement aucun drapeau ne serait descendu à mi-drisse. Et nous avons bien fait car cette fois il nous sera répondu que les drapeaux allaient être descendus à mi-mât le jour des obsèques, soit lundi.

Sauf que lundi les drapeaux n'avaient pas été bougés...

Nous avons depuis lors appris qu'une anonyme avait pris contact avec la famille du défunt maire pour attendre d'elle ce qui devait être fait concernant la mise en berne des drapeaux. Il est concevable qu'en pareille cruelle circonstance cette dernière n'ait pas eu le goût de se substituer à la municipalité, et a donc répondu que la mairie agisse à sa guise, selon ce que bon lui semblait.

Et nous avons pu tous connaître la volonté de la mairie qui a choisi de... ne rien changer.

Afin que nul n'ignore.

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