CAMPINGS-CARS À GOGO AU LAC MOURISCOT

Pourquoi les élus de cette majorité municipale attendent-ils qu'une situation soit hors de contrôle pour intervenir ?

Pourquoi faire subir cette exaspération aux riverains qui aboutit à un ras-le-bol ?

Ne pourraient-ils, en personnes responsables, prévenir ces débordements prévisibles ?

N'y aurait-il pas moyen d'établir une interdiction bien visible au moyen de panneaux d’affichage, renforcée par un passage régulier des autorités ?

Mais que faire quand la maire quitte le navire en plein été pour fuir, selon ses dires, «le bruit et la fureur», abandonnant les Biarrots aux troubles des nuisances sonores, aux odeurs nauséabondes, aux rats et aux cafards et à tant d'autres ennuis ?

Est-il judicieux que notre ville soit livrée à l'abandon en l'absence de la patronne ? Il est vrai que présente physiquement à Biarritz ou pas, la maire ne brille ni par son efficacité, ni par ses résultats dans l'entretien du quotidien.

Les abords du lac Mouriscot n'échappent hélas pas aux dérèglements mal vécus aussi bien par ses visiteurs-promeneurs que par ses riverains.

Car depuis plusieurs étés, les espaces autour de l'ancienne Auberge de Jeunesse, dévolus au stationnement des marcheurs fréquentant le lac, ont été investis par les camping-cars.

L'adresse est bonne pour les camping-caristes quand on sait qu'à la haute saison les 63 emplacements des aires de la Milady et Gabrielle-Dorziat sont pris d'assaut avec l'interdiction, du 1er avril au 15 novembre, d'y séjourner plus de 48 heures et une astreinte tarifaire de 13€/24 h.

La réglementation est certes assouplie en hiver mais les tarifs non négligeables qui leur sont imposés donnent à réfléchir aux voyageurs de passage quant à des lieux de substitution dans Biarritz.

Ces voyageurs, à la vie de bohème, ont dorénavant posé leur maison sur quatre roues sur ce parking et ne partent que pour être remplacés par de similaires engins.

Nous arrivons donc à une situation où les personnes souhaitant faire leur jogging au lac sont privées de le faire, faute de stationnement autorisé !

Mais la municipalité a-t-elle songé aux riverains ? Ceux-là mêmes qui ont été importunés des mois durant par les squatteurs de l'Auberge de Jeunesse et qui doivent aussi faire face à ce spectacle digne d'un salon du camping-car.

Car dans ce lieu, où rien n'est prévu - et c'est bien compréhensible - pour récupérer les déchets laissés par tous ceux qui usurpent l'occupation de ces espaces, nous assistons au spectacle d'immondices imaginables : déjections humaines, protections féminines usagées jetées ici et là, papiers toilette froissés, cartonnages, déchets divers et variés, en somme une vraie petite déchetterie à ciel ouvert.

La pollution n'est pas seulement visuelle mais aussi olfactive et nuisible à la préservation de la nature environnante. Il est impératif de protéger cet espace vert et, plus largement, la biodiversité. Cela n'est pas le cas actuellement.

Encore une fois, cette affaire suscite l'interrogation des Biarrots : où sont nos élus ?

Où est donc l'élu en charge de la prévention des risques (Adrien Boudousse), celle à la réglementation, à la tranquillité publique et à l'occupation du domaine public (Martine Vals), celui dédié au stationnement (Edouard Chazouillères), celui qui s'occupe de l'environnement et des espaces naturels (Mathieu Kayser), l'élue référente du quartier de la Négresse (Valérie Sudarovich), ou encore le délégué aux espaces verts (Gérard Courcelles) ?

Pas un de ces élus n'a tenté de résoudre ce problème rencontré, tant par les riverains que par les personnes fréquentant le lac.

Mais que font-ils ? Ne sont-ils pas embarrassés d'occuper des fonctions sans en assurer la mission ?

Si l'envie vous prend d'aller constater par vous-même ce vilain spectacle, profitez-en pour aller vous recueillir devant feue l'Auberge de Jeunesse.



Au bout de la descente de la rue Philippe Veyrin qui mène au lac, les Biarrots peuvent contempler l'Auberge de Jeunesse qui, à l'instar de la vente à vil prix de la Villa Fal, restera l'un des scandales les plus marquants du mandat Arosteguy. Vendue, bradée, donnée - pour la modique somme de 2.130.000 euros - à la société HLM Vilogia, dont la moralité a été pour le moins contestée dans un reportage de Cash Investigation (France 2). Ce cadeau, fait à des privés, interroge sur la lucidité des élus biarrots aux responsabilités.

Nous restons dans la tente, euh pardon, dans l'attente.

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