BOPB : SÉDUCTION ET PARJURE FAÇON AROSTEGUY ou STÉRINGATE
Lors de la dernière campagne des municipales, de nombreux Biarrots ont été les témoins amusés et lucides des manœuvres politiciennes de madame Arosteguy, pour tenter de grappiller, une à une, les voix des supporters du Biarritz-Olympique.
Oeuvre de longue haleine, à combien de matchs madame Arosteguy a-t-elle été dans l’obligation d'assister - dans le froid et la pluie ! - pour chercher à convaincre cet électorat de son infaillible amour ! Sitôt élue, elle vire casaque et engage - avec la complicité de son compagnon George-Philip Chartier, encore lui - un combat contre son camp, son équipe, ses supporters et les Biarrots.
C'est ainsi que chaque Biarrot qui a eu entre les mains le mythique Midi-Olympique n'a pu que sursauter à la lecture des toutes dernières déclarations de la personne qui nous tient provisoirement lieu de maire.
Nous tenons à saluer le remarquable travail des journalistes de ce support sportif, Pablo Ordas et Marc Duzan, qui ont rappelé le contexte dans lequel se déroulent des heures - nous pourrions dire les années - difficiles à Aguilera et les protagonistes qu'ils ont identifiés comme étant le problème.
Cet article ne fait pas de bien à madame Arosteguy, cela va sans dire.
Il révèle, une fois de plus, la capacité d'imposture de l'intéressée en la matière qui accumule les éléments de langage vides de sens, telles des perles sur un collier, quand ce ne sont que d'éléphantesques contre-vérités...
Nous avons choisi, par souci de clarté, de vous démontrer - est-ce encore nécessaire ? - que les propos que tient madame Arosteguy sont tout à fait contraires à la réalité, à la vérité, aux faits. Le journaliste Pablo Ordas n'est d'ailleurs pas dupe des contorsions de l'édile et n'a de cesse, tout au long de son papier, de revenir sur son implication particulière dans l'arrivée du sieur Stérin au BOPB... et de sa pérennisation.
Monsieur Stérin fait beaucoup parler de lui en ce moment car il a pour projet de déployer, à grande échelle, son plan «Périclès» - l'acronyme de «Patriotes Enracinés Résistants Identitaires Chrétiens Libéraux Européens Souverainistes» - et d'investir 150 millions d'euros sur dix ans pour faire gagner l'extrême-droite. 3,5 millions d'euros auraient déjà été distribués par l'intéressé dans des réseaux d'influence pour «la préférence nationale», contre «la théorie du genre», contre la «laïcité agressive» et en faveur de «la place particulière du christianisme». Et ça continue : «une école des futurs maires» et des «pensionnats non-mixtes, pour garçons seulement», avec «une éducation intégrale telle que définie par l'Église catholique : corps, esprit et âme», et tant d'autres joyeusetés.
Pour autant son nationalisme s'arrête au seuil de ses intérêts personnels car le milliardaire est exilé fiscal en Belgique depuis plus d'une décennie.
Récemment, Monsieur Stérin s'est défilé des deux convocations émises par le président Thomas Cazenave de la commission d'enquête sur l'organisation des élections en France. Le trublion Stérin considérant que sa convocation n'était qu'un «prétexte» pour des députés qui «ont juste envie de faire les marioles devant les caméras». Qualifier des élus de la République de «marioles», chacun appréciera.
Mais Thomas Cazenave dénonce ces absences : «Rien ne justifie que monsieur Stérin se place au-dessus des lois de la République. Rien ne justifie qu'il méprise l'Assemblée nationale et ses représentants». En effet, pour quelqu'un qui prône le respect et l'ordre, ça la fiche mal !
Pour la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet : «Refuser de répondre à la convocation d'une enquête parlementaire est grave.». On ne peut qu'adouber.
Pour une meilleure compréhension, nous avons choisi de vous livrer nos réflexions en parallèle des Questions/Réponses de cet article du Midi Olympique.