LES RÉSOLUTIONS DU NOUVEL AN
Alors, ces bonnes résolutions ? Que vous êtes-vous promis d'améliorer cette année ?
Faire plus de sport, moins fumer et moins boire, perdre du poids, changer de travail, vivre plus sereinement, davantage voyager ?
Inutile de rallonger cette liste, vous savez bien que vos bonnes intentions ne dureront pas plus de trois jours, comme pour tant d'autres Français.
Chez Sauvegarder Biarritz, notre optimisme invétéré nous a pourtant fait dresser une liste de bonnes résolutions ou de valeurs morales pour la personne qui occupe encore cette année - provisoirement - le siège de maire.
Avoir de l'empathie :
quand on est maire d'une ville, il faut aimer ses administrés comme on aime ses enfants. Leur témoigner de l'empathie doit venir de manière naturelle et n'est pas un acte calculé. C'est un élan du cœur.
Faire montre de compassion :
qualité humaine primordiale qui efface bien d'autres défauts quand on la possède. Mais quand elle est absente... difficile de mener une action politique en faveur des citoyens.
Générosité auprès des plus faibles et des plus fragiles :
la question est sérieuse et mérite d'être posée. Peut-on briguer un mandat local si, à aucun moment de sa vie, l'on n'a donné à la communauté de son temps dans aucune association de bienfaisance ? Ce don de sa personne dans les associations permet de déceler la démarche sincère d'un individu ou son calcul court-termiste.
Avoir un esprit courtois, respectueux et ouvert :
c'est bien connu, dans une ville cohabitent forcément des personnes aux horizons différents, aux tendances politiques différentes, aux classes sociales différentes. Pour autant, l'anathème, l'insulte et la diffamation ne peuvent être des outils utilisés par un maire à l'encontre de ses administrés et des personnalités biarrotes. À Biarritz, si.
Être humble et modeste :
c'est l'apanage des personnes intelligentes de ne jamais affirmer, de ne jamais être butées. En somme, de comprendre qu'un être humain ne peut toujours avoir raison. L'expérience apprend à être modeste et humble face aux situations et aux personnes, si tant est que l'intelligence soit au rendez-vous.
Faire preuve de sagesse, de douceur et de bienveillance :
«C'est moi le boss !». Évidemment, avec une phrase pareille prononcée par la maire de Biarritz, c'est mal parti pour arrondir les angles. Madame Arosteguy invoque fréquemment sa qualité de femme qui lui permettrait de poser un peu de douceur dans des circonstances difficiles. La réalité est, ici, tout autre : comme quoi un macho primaire peut aussi se cacher chez une femme portant talons bobine et vernis à ongles. Pas de monopole masculin dans le machisme, ça existe aussi au féminin.
Prendre ses responsabilités face aux situations :
il est toujours difficile, quand on n'a pas de formation particulière ou d'instinct organisationnel, de prendre les bonnes décisions. À Biarritz, entre deux solutions, c'est toujours la pire qui est retenue. C'est un certain art de toujours se planter.
Fidélité, loyauté et convictions en politique :
ah ! Que le chemin a été tortueux ! Mais le but à atteindre n'est-il pas une fin en soi ? Enfin, pour certains. Après avoir largué de manière magistrale le Biarrot Jean-Benoit Saint-Cricq - qui l'a faite entrer en politique en 2008 - pour une place fantoche à occuper au Palais, voici la dame qui s'inscrit au parti du Nouveau Centre ; puis, patatras, l'UDI lui semble avoir toutes les qualités et elle y prend sa carte. L'UDI ayant la désobligeance de ne pas lui accorder l'investiture pour les Législatives de 2017, la candidate-à-tout se trouve le bec dans l'eau. Qu'à cela ne tienne ! Il suffit, à nouveau, de changer de camp et passer un accord de circonstances au parti Les Républicains. Député ? Il suffit de s'en croire pour l'être ! Et puis il y aura l'épisode des Présidentielles avec son candidat François Fillon ! Groupie de base, elle a choisi son homme : ce sera François Fillon. Puis les affaires éclatent au grand jour ! Ciel, il lui faut se retirer dare-dare, sur la pointe des pieds, et ne pas laisser les ennuis atteindre sa personne. C'est beau les convictions tout de même...
Se montrer audacieux, innovant et créatif :
encore une fois, l'audace, l'innovation et la créativité font appel à d'autres qualités pour pouvoir prendre une forme concrète. Peut-être plus ici, que dans les autres domaines, Biarritz ressent-elle le plus cruellement ces lacunes - surtout après les années Borotra/Veunac aux réalisations grandioses. Quel recul depuis lors ! Quel déclassement !
Implication et dévouement :
être maire c'est un sacerdoce. Ce n'est pas un métier que l'on peut pratiquer en dilettante. Pas de 35 heures, pas de week-end, pas de vacances l'été au mois d'août... Il faut accepter de donner de soi, beaucoup de soi, au détriment de sa famille, de ses loisirs et de ses plaisirs. Sans cela... et bien vous voyez le résultat ?
Pugnacité, volonté et persévérance :
tous les maires vous le diront. Porter un projet pour sa commune demande une opiniâtreté de tous les instants, de faire travailler son réseau personnel pour l'intérêt général et de mener un combat volontariste pour le financement et la réalisation des projets. Cela exige de l'effort et du travail. À propos, quelles sont les réalisations du mandat 2020-2026 à Biarritz ?
Cela fait déjà beaucoup de bonnes résolutions à tenir !
Nous verrons, au cours de l'année 2025, si seulement l'une d'elles a été accomplie par madame Arosteguy.
Tic tac tic tac... Le compteur a démarré.
Que l'on vous dise... Madame Arosteguy n'a rien trouvé de mieux que de bloquer - ce 1er janvier 2025 - Sauvegarder Biarritz sur Facebook. Cela n'augure-t-il pas mal les bonnes résolutions qui précèdent ? Ou cela fait-il justement partie de ses résolutions du nouvel an ?
Alors même que Sauvegarder Biarritz permettrait à la maire qu'elle est de tenir compte des observations des Biarrots que nous ne faisons que relayer, madame Arosteguy préfère s'enfermer confortablement dans ses certitudes, avec sa poignée de courtisans. Soit !