ET SI LES ÉLUS DE LA MAJORITÉ S'INTÉRESSAIENT ENFIN AUX BIARROTS ?

Quel est l'un des devoirs les plus importants à assurer à ses administrés, quand on est maire ?

Il s'agit certainement de leur certifier que leur sécurité est une priorité et, pour cela, prendre les mesures inhérentes.

Mais ce que nous vous décrivons là est ce qui se déroule dans une ville dont la gestion est bonne, dont le maire et les élus sont au fait des besoins de la population. Ce n'est pas le cas à Biarritz. Nous l'avons hélas tous compris, et à nos dépens. 

Nous avons été alertés par des riverains sur un manque flagrant de trottoirs sur la rue de Pitchot - qui se trouve sur la commune de Biarritz - et dont la continuité est désignée par la Route de l'Aviation qui se trouve, elle, sur la commune d'Anglet.

En venant du rond-point du Mousse se trouve, sur la droite, la Halle d'Iraty, et quelques mètres plus loin - cette fois-ci à gauche - l'allée des Aéroclubs. Cette allée est bordée d'habitations individuelles, de quelques entreprises en lien avec l'aviation, et du mythique Aéroclub Basque créé en 1927.


Sur cet axe fréquenté au quotidien par un très grand nombre de voitures, par des deux-roues, mais aussi par des poids-lourds qui se dirigent en masse vers la Zone Artisanale de Maignon et Bayonne, comment expliquer qu'aucun trottoir sécurisé n'ait été aménagé ?

-Oubli bête ?

-Manquement d'amateur ?

-Sentiment d'un dispositif inutile pour des élus biarrots imprudents ?

-Méconnaissance de terrain de la maire Arosteguy et de ses élus ?

Toujours est-il que le réel nous frappe quand l'on se rend sur place et que l'on comprend que la vie d'un piéton - fut-il enfant ou adulte - est en péril sur le maigre rectangle de terre battue, coincé entre bitume et barrières, et qu'empruntent actuellement des piétons audacieux.

Pour autant, les riverains ont su se faire entendre auprès du maire d'Anglet qui a donné son feu vert pour procéder à l'aménagement d'un trottoir entre l'allée des Aéroclubs et Dassault. Sensible aux arguments sensés, développés par les riverains dans leur exposé, le maire Claude Olive, en homme de terrain, a pris ses responsabilités.

À Biarritz, c'est un tout autre accueil qui a été réservé à nos riverains : pas de débat, pas d'écoute, pas de négociation, bref, porte close !

Il n'y aura donc pas de trottoir aménagé dans la courte portion qui sépare le tronçon de route de la rue de Pitchot - partant de l'allée des Aéroclubs - jusqu'à la Halle d'Iraty.

Si les arguments des riverains avaient pu être entendus, la maire et les élus biarrots en charge au «handicap», à la «prévention des risques», à la «sécurité», à la «circulation», à la «voirie», aux «transports en commun» - oui, ça fait du monde ! - auraient pu appréhender la question, en comprendre les contours et apprécier la pertinence d'un tel aménagement. Au lieu de cela, un «Non» sec a été la réplique en provenance de la mairie, bafouant ainsi toutes les règles élémentaires de la sécurité que l'on doit au piéton.

Jaugeons ici, encore une fois, la différence de gouvernance entre la ville d'Anglet et la ville de Biarritz.

Mais prenons l'exemple de cette mère de famille, qui accessoirement travaille à plein temps, et qui doit accompagner ses enfants - à l'aller et au retour - à l'arrêt de bus de la Halle d'Iraty pour qu'ils puissent rejoindre, en toute sécurité, le collège de l'immaculée Conception (rue des Frères à Biarritz). Comment abandonner des enfants sur cette route dangereuse sans trottoir, et donc sans passage protégé pour piétons ? Comment peut-on les livrer aux poids-lourds, aux conducteurs inconscients lancés à grande vitesse, aux dépassements des deux-roues qui projettent automatiquement les automobilistes sur le bas-côté de la route ? Afin de ne pas exposer ses enfants à tous ces dangers, cette maman, ne pouvant pas toujours faire coïncider vie professionnelle et vie familiale, doit parfois les faire attendre, après l'école, une heure durant au centre E.Leclerc qui se trouve en contrebas. Est-ce normal ?

Et puis ces jeunes qui rentrent en bus l'été, à pas d'heure, et qui tentent de rejoindre, à leurs risques et périls, le camping Bela Basque. Qui pense à eux ? Pas nos édiles biarrots, c'est certain.

L'on - les élus - nous rebat pourtant constamment les oreilles en nous expliquant que le futur n'est plus la voiture individuelle, mais bien le transport en commun. Ces vociférateurs ne prennent, eux, jamais le bus, mais ont mille raisons pour vous en recommander l'usage. Faites ce que je dis, pas ce que je fais..., etc, etc...

Encore une fois, nous comprenons qu'il existe une catégorie de sous-Biarrots qui sont néanmoins soumis à payer - comme les autres - les impôts locaux, mais qui ne bénéficient pas pour autant d'une égalité de traitement, d'une égalité de sécurité, d'une égalité d'écoute.

Ce n'est pas tolérable ! Et à en croire les nombreux Biarrots qui nous écrivent, ce n'est plus toléré par ceux-ci.P { margin-bottom: 0.21cm }

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