LA RÉDUCTION DE LA DETTE EST-ELLE POSSIBLE À BIARRITZ ? (Partie 3)

Nous avons - hier et avant-hier - fait liste des adjoints de la majorité, de leurs fonctions et des impressions qu'ils et elles peuvent susciter chez les Biarrots.

Il serait injustifié de maintenir dans l'ombre dans laquelle ils se trouvent les conseillers municipaux de la majorité.

Alors reprenons.

- Géraldine Verget, déléguée au «surf, à la sécurité du plan d’eau, aux musiques actuelles» :

Personne discrète, elle œuvre sans tambour ni trompette, mais avec une énergie volontariste.

-Valérie Sudarovich, déléguée à la «politique inclusive, à la danse, au théâtre, à la démocratie participative, à la vie associative, aux conseils de quartiers et au conseil de développement» :

La politique inclusive qu'elle partage avec l'adjoint Boudousse pourrait nous indiquer une efficacité dans cette compétence mais, hélas, que de la communication. Jusqu'ici, le théâtre - grâce au Versant, aux Chimères, au Rideau Rouge et d'autres indépendants -, et la danse - grâce aux Ballets Malandain et aux écoles spécialisées - se portent bien. La démocratie participative est une vaste blague, alors que les Biarrots sont si souvent mis devant le fait accompli. La vie associative et leurs bénévoles, qui devraient être au centre de l'attention, sont trop peu aidés. Les conseils de quartiers sont devenus l'exutoire du mécontentement des Biarrots et, depuis peu, l'alibi pour la maire de faire sa campagne pour les prochaines municipales.

Groupie et suiveuse de la maire en toutes circonstances, comme c'est mignon.

-Éric Quatrevieux, délégué à la «communication, au développement numérique et informatique» :

Sans lui tresser des louanges, ici le summum de ce qui peut être fait a été atteint. Tout est communication à la mairie de Biarritz, mais cela ne suffit pas à améliorer le service aux Biarrots et à nos visiteurs. En bref, stop à l'hyper-communication pour tout et n'importe quoi.

-Elena Kutuzova-Bidegain, déléguée à la «démocratie participative et aux jumelages» :

Tiens, encore la démocratie participative que cette élue partage avec madame Sudarovich. Se mettre à deux pour ce piètre résultat... vraiment ?

Décidément, elle partage aussi sa deuxième délégation - «jumelages» - avec l'adjoint Tardits.

Le jumelage américain avec Santa Cruz est en plein cafouillage. Alors qu'il y a tant à faire avec les villes auxquelles nous sommes déjà jumelés - Ixelles, Zaragoza, Cascais, Augusta et Jerez - et qu'aucun projet éducatif, culturel, économique ou sportif n'est engagé. Nous sommes loin de la relation que peut entretenir Anglet avec sa ville jumelle Ansbach en Allemagne !

-Gérard Courcelles, délégué à «l’entretien général des quartiers et aux espaces verts» :

Oui, ce monsieur s'occupe de l'entretien général des quartiers. Ça ne se voit pas, mais il s'en occupe. Guère rassurant.

Les espaces verts ! Pour faire admettre aux Biarrots l'abattage de platanes centenaires en centre-ville, cet élu avait évoqué la possible contamination, par ces derniers, d'oïdium... Les arbres en question se portent à merveille... Ça a le mérite de résumer la politique verte de la majorité. C'est curieux cette détestation des arbres tout de même. Ou alors, il s'agit d'un dendrophobe qui s'ignore... un médecin, vite !

-Sébastien Ménard délégué à «l’innovation, à l’attractivité, au mécénat culturel et au patrimoine» :

Ça en jette sur une carte de visite ! Que ce qui précède est prometteur... Puis espoirs vite retombés sur terre ! Pour le mécénat culturel, c'est assez stupéfiant. Là où tout un chacun pouvait imaginer une participation d'ampleur d'entreprises et de mécènes privés, la réalité fait mal. La piètre récolte, lors de la collecte de dons pour la restauration du mobilier de la chapelle impériale, en est un exemple. Pour cet élu, il y aurait pu y avoir un moyen de briller en cherchant du financement privé pour la coûteuse rénovation de l'église Sainte-Eugénie, mais la collecte est repoussée à plus tard ! Ou l'art de refiler la patate chaude aux suivants ! Ceux qui ont bonne mémoire se souviendront de la fameuse idée innovante «Fondation de Biarritz» qui devait voir le jour grâce à ce monsieur cabotin. Encore une nouveauté mort-née !

Françoise Forsans subdéléguée aux «droits des femmes» :

Ancienne gynécologue dans notre ville, qui peut lui contester sa connaissance en la matière ? Ce créneau dont elle a été investie a une action limitée en notre ville, mais une bonne volonté affichée...

-Morane Pinaud-Bosque, subdéléguée à «l’événementiel» :

Élue fantôme, elle ne participe à aucun conseil municipal, et nos yeux, en mairie, nous disent ne jamais la voir fouler la moquette communale. Autant dire que l'événementiel, à Biarritz, n'attend pas son concours.

-Louis Bodin, subdélégué aux «grands projets environnementaux» :

Autre élu fantôme de la majorité : quoi de plus normal car il travaille et vit à Paris ? Gendre de l'adjointe à la culture Pinatel, l'absentéiste se dit préoccupé par la question de l'environnement. Nous nous joignons à sa préoccupation et regrettons pour Biarritz qu'il soit la cinquième roue du carrosse.

-Christelle Rodet, déléguée à la «Smartcity» :

Élue réservée, nous ne doutons pas de sa volonté de bien faire, mais il y a encore tant à faire. Il faudrait faire davantage entrer Biarritz dans l'ère numérique !

Les trois autres que sont madame Dubois-Vizioz et messieurs Barberteguy et Leforestier, n'ayant pas de délégation, font œuvre de figuration.

Et voilà le récapitulatif des 26 élus de la majorité !

Face aux pauvres résultats fournis par certains de ces élus et de scandaleuses décisions actées par d'autres, l'on se met à souhaiter que seule l'Administration s'occupe de notre ville.

Tout travail mérite salaire mais là... où est le travail accompli par ces élus de la majorité ?

Concernant les huit élus de l'opposition, ils ne perçoivent aucune rémunération. Ils seraient pourtant les seuls à légitimer une rémunération car, à eux, les services de la mairie ne mâchent pas le travail. Afin d'apprécier la pertinence et le bien-fondé d'une délibération qui sera votée, il leur faut étudier chaque dossier - reçu trois jours avant le conseil municipal ! -, avec de très nombreuses pièces à consulter, tout en cherchant à savoir où se loge le piège pour les Biarrots.

Alors finalement cette idée de faire des économies et participer à la réduction de la dette française ?

Pas si bête que ça...

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