LA MINUTE DE SILENCE

Nous nous attacherons, ce jour, à la reconnaissance d'une figure de Biarritz.

Il est de tradition que l'instance publique et officielle rende hommage à une personne, à une date particulière ou un événement, par le rite de la minute de silence.

Lors des mandats des maires Petit, Marie, Borotra et Veunac - pour ne citer que les plus récents - ces derniers, pleinement impliqués dans la communauté biarrote, savaient rendre un témoignage émouvant et vrai envers des personnes décédées et qui avaient, par leur action positive, apporté une valeur ajoutée à leur ville de cœur.

Cet instant de recueillement républicain permet à tous, croyants et athées, partisans ou non, de témoigner une considération sincère à une personne dont le parcours d'une vie a laissé auprès de tous ceux qui l'ont connu une empreinte et leur estime.

Car entre le temps du combat politique et des positions que tout un chacun peut légitimement défendre, et cet instant où le souffle s'éteint, vient le moment d'un bilan, tant d'une vie personnelle et professionnelle que citoyenne.

Aujourd'hui à Biarritz, après avoir méprisé, rejeté et calomnié, vient de la direction de la mairie l'hommage à Didier Borotra.

Si nous pouvons saluer l'hommage respectueux rendu par tous, lors du dernier conseil municipal (30 septembre 2024), à une personnalité du Pays Basque ayant oeuvré en faveur de sa ville par le biais des Infrastructures, de la Culture, du Sport, de la Langue Basque, du Social, de l'Aménagement Urbain et tant d'autres domaines, nous pouvons aussi nous insurger contre cette curieuse particularité d'une maire qui vilipende publiquement, puis salue faussement le disparu.

La personne - en l'occurrence la maire Arosteguy - qui prend conscience de mots inadéquats et injustifiés prononcés à l'encontre de l'homme vivant, aboutit, après son décès et une réflexion de ses communicants, à un comportement inverse. Car après avoir prononcé de telles accusations, il faut en tolérer les conséquences.

Quelles conséquences ?

- Celles d'habitants témoins de l'action du maire Borotra et celles de l'inaction d'une autre,

- Celles d'une maire qui comprend que les Biarrots comparent jour après jour..,

- Celles d'une maire qui comprend que ses mots déplacés ne nuisent pas à celui qui est visé mais à celle qui les émet,

- Celles d'une maire qui indispose irrémédiablement nombre de Biarrots.

Plus que des démarches convenues, plus qu'une politesse forcée engagée par la pression populaire, plus qu'un supposé protocole dont la matérialité écrite est introuvable, plus que des mots écrits à l'avance et vides de sens, nous attendions de la sincérité, de la grâce, de la justesse, de l'amour. Enfin nous l'attendions... plus maintenant, nous savons dès lors définitivement à quoi nous en tenir.

L'hommage véritable est donc individuel et se réalise, dans la discrétion, auprès de la famille Borotra.

L'hommage officiel, empreint cette fois-ci de respect et de reconnaissance, interviendra plus tard, un peu plus tard...

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