DE TROUS EN TROUS...

Si Jacques Becker était passé par Biarritz à notre époque, nul doute qu'il aurait immédiatement trouvé ici le titre de son fameux film «Le Trou».

Connaissant le néant de la mission culturelle de la municipalité biarrote, nous savons qu'il ne peut s'agir des trous de l'artiste Ben qu'il revendiquait, dans les années 50, comme siens.

Mais en quoi consiste cette manie de faire un trou que l'on sait d'avance ne pouvoir combler avant plusieurs semaines ?

Qui plus est dans une zone de centre-ville - donc de grand passage - où les Biarrots passent obligatoirement à pied, en voiture ou à vélo, où les touristes, festivaliers et congressistes tentent de se frayer un chemin !

Cet endroit maudit du trottoir et de la chaussée a déjà subi les sévices du marteau-piqueur pour y encastrer un plot escamotable, puis d'autres trous, et des re-trous et des re-trous-trous.

Sans parler d'affreux panneaux de travaux et de signalisation que d'innocents passants croyaient provisoires, et qui ont duré, duré, duré...

Nos élus de la majorité songent-ils au spectacle affligeant qu'ils offrent sur la place centrale de notre ville ? La place Clemenceau est pourtant la «vitrine» du commerce biarrot et cet axe majeur se doit d'obéir à l'excellence. C'est d'ailleurs un cahier des charges très strict - et c'est bien normal - qui encadre le règlement qui s'applique aux commerçants quant aux devantures et aux enseignes. Encore faut-il que la municipalité remplisse sa part du contrat et respecte la voirie et ses usagers.

 
 

Cet été, face aux magasins Nicolas et Garoste, nous avons vu deux jardinières installées de part et d'autre du plot escamotable. Soyons sincères, nous avons tout d'abord cru à une blague de potaches où quelques plaisantins auraient trouvé de bon goût de retirer ces jardinières du cimetière de Ranquine pour les placer à cet endroit.

Puis non.

Ce n'était pas une blague. L'intention était-elle de «faire joli» ? Car après tout, suite aux grotesques pots placés à l'entrée de l'Hôtel du Palais, tout est imaginable. Avec ces gens-là, il faut s'attendre à tout. Et, hélas, surtout au pire. 

Après cette trêve estivale, voilà que ce goudron rebouché est à nouveau... percé !

C'en est trop ! L'on demande trop de mansuétude, de compréhension et de patience aux commerçants de ce tronçon de rue. 

 

Entre les trous côté gauche du trottoir et les scooters/motos garés illicitement sur le trottoir droit, c'est à se demander si la mairie cherche à assassiner les commerces alentours.

Or nous savons tous qu'un client qui part ailleurs, est parfois un client perdu pour toujours : il suffit de parler aux commerçants qui vous expliquent - suite à la piétonnisation, les travaux interminables de la rue Gambetta et la cherté du stationnement - avoir perdu à jamais des clients fidèles.

Alors un peu de sérieux les élus : un calendrier de chantier est à établir, à faire respecter, à surveiller et, en cas de non-respect des sociétés intervenantes, une sanction financière doit être imposée pour pouvoir indemniser les commerçants lésés.

Il va de soi que Sauvegarder Biarritz ne cherche pas à nuire à notre ville, mais à permettre que les élus en place prennent conscience de ce que représente notre ville et prouvent qu'ils en sont dignes.

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