LES BIARROTS ONT DÉCIDÉMENT DU POT !

Lors d'une publication du 22 juin 2024 que nous avions intitulée «Pot-pourri à Biarritz», nous faisions le constat du peu d'intérêt que représentent des arbrisseaux enfermés dans leur prison.

Nous y développions la triste énumération des inconvénients de ces pots, suite à leur installation en d'autres lieux biarrots. Si vous souhaitez le lire ou le relire, voici son lien : https://sauvegarder-biarritz.blogspot.com/2024/06/pot-pourri-biarritz.html

 


 

Mais voilà que nous tombons des nues car le nouvel aménagement de la rue Gambetta voit l'arrivée de ces bacs !

Ces bacs, alibis de la bonne conscience, permettent aux élus de faire valoir un pseudo engagement en faveur de «l'environnement, de la biodiversité et des espaces verts».

La réalité objective nous force à en dénoncer l'inutilité pour la planète, l'obsolescence programmée du malheureux végétal, la difficulté d'un entretien régulier tant du contenu que du contenant et sa difficile cohabitation dans un quartier qui est pour le moins agité la nuit tombée. 



Il ne faut pourtant pas être grand clerc pour prévoir, dans la rue Gambetta, l'issue de ces bacs qui deviennent, pour d'indélicats noctambules, d'inespérés plateaux pour verres, pailles, papiers froissés et mégots posés sur les paillettes d'ardoise.

«Sauvegarder Biarritz» a ainsi pu constater l'engouement de la municipalité Arosteguy pour un mobilier urbain vanté par des commerciaux venus en représentation dans les collectivités pour vendre leurs «créations».

Ces quelques brindilles d'herbes piquées ici et là seront donc récupérées par la majorité municipale pour faire mousser une prétendue politique volontariste de végétalisation. Que voulez-vous ? Ils sont déjà en campagne pour les municipales de 2026 !

Dans cette pathétique course à l'échalote de celle/celui qui aura le discours le plus vert, on relève toute une suite de formules telles le «développement durable», «recyclage des déchets», «économie circulaire», «transition écologique», «désimperméabilisation des sols» qui, hélas, cachent bien souvent une politique de greenwashing. La ville de Biarritz se vautre dans cette communication non assortie d'effets. Quoi de plus naturel quand c'est l'ancienne directrice de communication de la maire qui est nommée directrice de cabinet (voir article Sud-Ouest du 18/07/24) !

Donnons donc le dernier mot à l'architecte-urbaniste Alain Sarfati : «planter des magnolias en pots, c'est comme des poulets en batterie, c'est de la maltraitance végétale.».

Posts les plus consultés de ce blog

ALGUE TOXIQUE : MISE EN DANGER DE LA POPULATION

LES NOUVEAUX BANCS PUBLICS DANS NOTRE VILLE : L'APOTHÉOSE DU MAUVAIS GOÛT 

14 JUILLET : LA FÊTE POUR TOUS ? PAS À BIARRITZ.