DES PETITS TROUS, DES PETITS TROUS, TOUJOURS DES PETITS TROUS...

Avez-vous en mémoire le film «Un Jour sans Fin» (Groundhog Day) où l'acteur Bill Murray joue un rôle de journaliste contraint de revivre, jour après jour, la même journée dans un petit village américain ?

Cette curieuse boucle temporelle aurait pu être tournée à Biarritz tant, avec cette municipalité Arosteguy, le même scénario se répète d'année en année aux mois de mai, juin, juillet et août.



Des aménagements sont ainsi lancés sans être poursuivis, des trous sont percés sans être rebouchés, un malheureux tracteur est placé au milieu de la chaussée des jours et des jours durant, de moches barrières cadenassent l'ensemble, sans oublier les panneaux d'ordres et contre-ordres posés ici et là et censés dire au piéton et à l'automobiliste le chemin dérivatif à emprunter.

 

De cet affligeant spectacle d'accumulations de pavés, dalles, barrières, cônes en plastique, panneaux, et de déchets de toute nature venus s'empiler, nos visiteurs de passage doivent retenir un redoutable souvenir de Biarritz.

Espérons qu'aucun écologiste ne vienne en villégiature chez nous, sinon notre compte serait bon !

Quand la féerie de notre paysage naturel - avec nos rochers, nos tamaris et notre sable d'or - devrait être la seule image conservée par les touristes repartis dans leurs pénates, à en croire le témoignage du personnel dans l'hôtellerie, la restauration et l'activité commerçante, c'est tout le contraire.

Alors même qu'ils quittent souvent de grandes agglomérations réputées bruyantes, coutumières de problèmes de circulation et d'une qualité de vie détériorée, quelle déception pour ces vacanciers de trouver là où ils imaginaient voir un havre de paix, des artères fermées, des travaux sans fin, des trous de toutes tailles et une laideur urbaine digne de Calcutta.

 

À l'afflux de toutes ces photographies de trous qui nous parviennent de Biarrots, veuillez nous pardonner si vous constatez des trous... de mémoire chez certains d'entre eux.


-Depuis 2020, les Biarrots assistent impuissants à une piétonnisation du centre-ville faite sans concertation et bon sens et qui engendre des goulots d'étranglement des rues alentour.

-Depuis 2020, chaque été, les Biarrots et les touristes sont pris au piège d'une nasse fabriquée par des élus hors-sol.

-Depuis 2020, nombre de Biarrots vivant hors du centre et avec des difficultés de mobilité ne peuvent s'approcher des commerces avec leur véhicule et sont ainsi refoulés de leur propre ville.

Est-ce cela le Biarritz rêvé ? Un Biarritz qui exclut, qui discrimine, qui rejette ?

Où est donc passé le Biarritz des familles, le Biarritz élégant, le Biarritz au luxe discret, le Biarritz simple, le Biarritz à la douceur de vivre que tant de villes nous enviaient ?


À quand le retour du respect, par la maire et son équipe municipale, de notre environnement urbain, de son panorama tant paysager qu'architectural ?


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