RÉALITÉ vs OPINION ou OBJECTIVITÉ vs SUBJECTIVITÉ

Nous tenons à remercier toutes les personnes qui suivent notre blog puisqu'en l'espace de quelques semaines, nous comptons plus de 1600 «amis», sans compter de nombreux «followers» assidus.

Nous sommes aussi reconnaissants envers plusieurs personnalités qui se sont rapprochées de nous et nous accompagnent dans la mission que nous nous sommes donnée.

Ce blog, nous l'avions dit à l'occasion de son ouverture, a pour intention d'informer les Biarrots sur ce qui se passe dans leur ville, en venant combler des vides laissés par la presse locale, soit par manque d'intérêt, soit par manque de temps, soit... volontairement.

Nous veillons à rester factuels, c'est la raison pour laquelle nous nous efforçons de documenter nos propos et de circonstancier notre indignation ou notre émotion, lorsque celles-ci sont suscitées.

Nous revendiquons le fait d'être apolitiques, c'est-à-dire que nous n'agissons pour le compte d'aucun parti, d'aucune personnalité impliquée dans un militantisme pour quelque chapelle, ni au service d'aucune cause ou idéologie.

De la sorte, nous affirmons notre totale indépendance pour vous restituer ce que nous savons, ce que nous voyons, ce que nous entendons.

Mais ne nous méprenons pas, cet apolitisme ne signifie pas que nous nous inscrivons dans une attitude d'indifférence à l'égard de la vie politique locale, puisque c'est bien d'elle que dépend l'avenir de notre ville.

C'est la raison pour laquelle, pensant à l'héritage que nous laisserons aux futures générations, nous nous récrions, par exemple, devant la dilapidation d'un patrimoine que nous avons nous-mêmes reçu en legs. L'actuelle majorité municipale aura créé des situations de non-retour, qui peuvent sérieusement nous laisser douter, ne soyons pas naïfs, que l'intérêt de la ville ou celui des Biarrots ait été pris en considération.

Mais il est des vérités qui ne sont pas toujours bonnes à dire, et ce qu'il nous plaît à nous de dire, ne plaît probablement pas à d'autres d'entendre. Et nous comprenons que certaines d'entre elles puissent déranger. Pour autant, ce n'est pas parce qu'elles contrarient ou embarrassent qu'elles sont à bannir et à taire. Certes, la dissimulation de ces vérités aurait pour vertu de préserver les auteurs d'actions contestables et de satisfaire tous ceux qui les soutiennent et se reconnaissent en eux.

Car nous le savons, le pouvoir en place jouit toujours d'inconditionnels, soit par sympathie, soit par idéologie. D'autres s'installent volontiers dans une totale subordination par calcul, voire par crainte. Cela a pour conséquence un aveuglement inconscient ou délibéré, c'est-à-dire de bonne foi ou feint. Mais laisser prospérer des mensonges, des approximations dans la véracité des faits, ou pire, ne pas relever certaines aberrations, certaines injustices ici et d'autres incohérences là, peut s'assimiler à une forme de complicité dont nous devrons répondre demain.

D'autant qu'une vérité ou une réalité, serait-elle niée par des négateurs, n'en demeure pas moins réelle.

Alors bien évidemment chacun a droit à son opinion et existeront toujours des dissensions.

Mais le factuel ne relève pas d'un jugement, d'un sentiment ou d'une appréciation. Si bien que pour que soit légitimée une contestation à un récit factuel, il ne suffit pas de l’exprimer, parfois de manière puérile, souvent avec des sophismes, et presque toujours avec une irrévérence qui se veut l'égale d'une éloquence mais qui ne démontre rien. Encore faut-il que le désaccord s'appuie sur des éléments tangibles.

Sinon, cela devient une «vérité alternative», une vérité améliorée en quelque sorte.

C'est d'ailleurs ce mélange confus de vérités habilement distillées de contre-vérités, d'honnêteté et de malhonnêteté, de réel et de fiction, qui brouille à dessein les esprits.

C'est pourquoi, afin de contrebalancer les supports de communication de la municipalité, mais aussi, bien souvent, la presse locale, nous espérons faire œuvre utile.

Nous sommes des citoyens biarrots, avec une liberté de penser et une souveraineté prônées par notre régime démocratique qui nous encourage à en faire usage en nous appelant régulièrement aux urnes.

Espérons que Sauvegarder Biarritz, à défaut du pouvoir de changer les choses, atteigne les consciences.

Merci pour votre fidélité et votre soutien !

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