LA VILLA MAR Y SOL

Peut-on parler d'une architecture biarrote ?

Bien sûr que non, tant le paysage bâti est hétéroclite. Et peut-être est-ce cela finalement le style biarrot !

«Mar y Sol» est une de ces villas qui ne répond à aucune logique autre que la fantaisie du moment d'un Landais, Jean-Pierre Cazaux.

Celui-ci ne profite pas longtemps de son castelet et Amélie Poliakoff, épouse du conseiller d'Etat à Saint-Pétersbourg, l'achète et se l'approprie en la nommant «Villa Amélie».

Le couple Poliakoff disparu, le couple Rubinstein reçoit la villa en héritage et y réside un temps. 


Une nouvelle ère s'ouvre en 1929 avec l'ouverture d'un restaurant et d'un dancing, et suivra de très près un cabaret de nuit.

Le vent du large apporte un air de folie à ces fêtes déjantées, puis la villa connaît une époque de raison ou elle semble se récupérer de ces nuits blanches.

Arrive enfin l'éditeur parisiano-biarrot Jacques Darrigrand qui, après la reconversion réussie en appartements de la villa Belza, confie à cet architecte le réaménagement intérieur de la villa en appartements privés.

Il flotte toujours un arôme de mystère autour de la villa fermée aux regards extérieurs par ses hauts murs aux terminaisons crénelées.

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